Georges E. Sioui

  1. home
  2. Author
  3. Georges E. Sioui
Georges E. Sioui

5 Published BooksGeorges E. Sioui

Né en 1948, à Wendake, Georges E. Sioui commence son parcours scolaire en études classiques au Québec, puis en Nouvelle-Écosse. Il poursuit ses études en histoire à l’Université Laval, d’où il obtient une maîtrise en 1987 et un doctorat en 1991. Il est spécialiste de l'histoire, la philosophie et la spiritualité autochtone.

De 1993 à 1997, Georges Sioui est Doyen aux Études à l’Université de Régina et de 1999 à 2000, il est Président de l’Institut of Indigenous Government à Vancouver. Il bifurque ensuite vers le milieu de la santé, où il est assistant-directeur général du Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James. Jusqu’en 2012, il est enseignant et coordonnateur au Programme d’études autochtones du Département des études anciennes et de sciences des religions à la Faculté des arts à l’Université d’Ottawa.

Plusieurs revues et journaux scientifiques ont publié ses écrits sur la philosophie, l’histoire et l’éducation autochtones. Il est également éditeur en chef des magazines Kanatha et Tawow. En 1989, les Presses de l'Université Laval ont publié sa mémoire de maîtrise, Pour une autohistoire amérindienne. Ce livre et d'autres de ses écrits ont été traduits en anglais et en d'autres langues.

Poète depuis son plus jeune âge, il publie son premier recueil, Seawi, en 2013.

En 2022, Georges Sioui est invité à parrainer la 107e édition du congrès mondial d’espéranto, qui a pour but d’ouvrir des discussions autour des droits linguistiques et culturels, et qui avait lieu à l’Université du Québec à Montréal. L’édition de 2022 avait d’ailleurs comme objectif de conserver et revitaliser les langues autochtones grâce à des conférences, activités et remises de prix littéraires.

Affaire Sioui

En 1982, Georges Sioui et ses trois frères « sont accusés et condamnés d’avoir campé, fait des feux et abattu des arbres illégalement dans le parc national de la Jacques-Cartier au Québec ». Georges Sioui défend le droit des Hurons-Wendat, selon lequel ils ont « le droit de pratiquer leurs coutumes sur la terre ». Finalement, en 1990, la Cour détermine que les actions des frères Sioui « n’ont pas défié l’occupation du parc par la Couronne ». Dans Pour une autohistoire amérindienne, l’auteur et activiste revient sur ces événements.